Oui, je suis allongée près d'un ours. Non, je ne suis pas inconsciente. (libre)

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Valora Ҩ Libre

« Il ne faut jamais dire que l'espoir est mort. Ça ne meurt pas, l'espoir »

Depuis que je suis dans ce monde qui n'est pas le mien, je me sens seule. Est-ce que vous avez déjà eu ce sentiment d'étrange solitude alors qu'autour de vous, une foule de gens est là ? C'est à peu près ce qui m'arrive. L'amour de ma vie est là, ma soeur aussi, son mari à elle est là aussi. Pourtant tout a changé, il est redevenu un ours. Pas comme avant, non, ici les ours ne parlent pas. Ici, ils sont muets et ce silence me glace le sang, et ça m'effraie. Le pire, c'est voir ses grands yeux sombres me regarder avec cet air abattu. Et si ce silence devenait permanent ? Je n'ose pas l'imaginer, rien que l'idée me serre le coeur. Je l'aime, il est là, mais c'est comme si il était ailleurs. Il est tout proche, mais trop loin. Alors, je suis là. Perdue, au milieu de nulle part. Blottie contre un énorme animal qui pourrait me briser les os en un geste. N'importe quelle personne qui passerait par là me trouverait étrange, bizarre, voire inconsciente. Je caresse doucement sa fourrure, comme avant. Avec tout mon amour, bien sûr. Il a peur que j'aille voir ailleurs, que je sois trop désespérée pour l'attendre. Mais il se trompe lourdement. Ma tête est lourde, mes paupières aussi. Je les sens se fermer, plus rien n'existe, je sombre dans les bras de Morphée. A mon réveil, je suis toujours pressée contre mon "prince". Devant moi, un visage humain qui m'observe curieusement.

fiche par century sex.

Spoiler:

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J’en avais assez et cela devenait ridicule ! Ayant toujours l’impression d’être la petite Poucelina que j’étais à Land of Story je n’ose même pas me baigner dans un bain bien chaud. Seule les douches me conviennent et encore cela me demande d’énorme, que dis-je de gigantesques efforts pour me convaincre que je ne risque rien avec ma nouvelle taille. Oui j’en avais assez de me voir apeuré lorsque je croise la moindre source d’eau. Mais que diable je ne doit pas en avoir peur toute ma vie. Que dirais mon beau prince s’il me voyait ainsi apeuré devant une flaque d’eau. L’eau à faible quantité s’entend n’a jamais tué personnes ! Si ? Trêve de bavardage ! Il faudrait non non non, je DOIS me débarrasser de cette phobie ridicule peut être que cela me fera avancer. Quoi que. Non sa suffit Aurore tu vas prendre ton courage à deux mains. Oui mais comment faire au milieu de cette prairie. Il me faut un ruisseau. Pas trop grand non plus sinon cela va être la panique à bord !

- Tu peux le faire ma belle !

Et c’est d’un pas décidé que je me mis à la recherche de ce foutu ruisseau. Après quelques minutes de marches mon regard se posa sur une énorme tache brune avec une plus petite tache blanche en son centre. En me rapprochant peu à peu je peu distinguer un ours brun et une jeune fille. Je me rapprochai de plus en plus pour ne me trouver qu’a quelques centimètres d’une brunette claire endormie. Quelle ne fut pas ma réaction lorsque celle ci ouvra les yeux. Je fis presque un bon de vingt mètres en arrière et retomba sur mes fesses. Ça fait mal bon sang de bonsoir. Je me massais délicatement mon postérieur endoloris lorsqu’une main se tendit dans ma direction. Je la regardais et la prit pour m’aider à me relever et épousseta ma robe avant de me présenter.

- Désoler de t’avoir réveillée, ce n’était pas mon intention. Je suis Aurore, lui dis-je en lui tendant la main.