Leevy • Je t'aimerai toute ma vie, loin du froid de décembre...
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Leevy-June Hemingway
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Sujet: Leevy • Je t'aimerai toute ma vie, loin du froid de décembre... Ven 21 Déc - 23:02
Leevy-June Hemingway
est Anastasia
Citation :
in the land of stories nom complet ✣Son Altesse Impériale la grande-duchesse Anastasia Nikolaïevna de Russie ou tout simplement Anastasia Romanov âge ✣ 19 ans statut civil ✣ fiancée royaume ✣ Royaume de Russie, Saint-Petersbourg. titre ✣ Princesse de Russie situation familiale ✣ Ses parents, ses trois soeurs et son frère se sont fait tuer par Raspoutine. Il ne lui reste plus que sa grand-mère et Dimitri. conte ✣ Anastasia.
in storybrooke nom complet ✣Leevy-June, prénom peu commun, sans doute issue de la folie de mes parents adoptifs. Quant à mon nom, simple, magnifique, et avec une belle référence à l'écrivain : Hemingway. âge ✣ 22 ans job ✣ serveuse sa mission ✣ Tout comme dans Land of stories, Anastasia est séparée de sa famille. Si elle veut rentrer, elle doit retrouver sa grand-mère sauf qu'elle ne sait par où chercher. Sa mémoire est devenue sélective depuis qu'elle est arrivée à Storybrooke : elle sait ce qu'elle doit faire mais ne semble pourtant pas se souvenir de sa vie à Land of stories. Assez embêtant, direz-vous, mais c'est exactement ce qui plait à la méchante reine. Et le cher Dimitri est compris dans le lot des souvenirs effacés. Anastasia a du boulot : chercher des gens dont elle ne se souvient même pas !groupe ✣ Love me, tender avatar ✣ Willa Holland.
Dernière édition par Leevy-June Hemingway le Mer 26 Déc - 6:22, édité 8 fois
Leevy-June Hemingway
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Sujet: Re: Leevy • Je t'aimerai toute ma vie, loin du froid de décembre... Ven 21 Déc - 23:02
• sweet story of mine
Citation :
Land of stories:
C'est beau. Ce que j'aime à Saint-Petersbourg, ce sont toutes les couleurs que l'ont peut y voir. Ici, il y a pleins de nuances différentes dans les robes des dames. Oh ! Et voyez-vous comment les couples dansent ? Tous en rythme sur la douce mélodie... Tandis que moi, comme à mon habitude, je fais le pitre. Ma famille sait que je n'ai jamais aimé suivre les règles à la lettre. Je suis plus de celles qui préfèrent les transgresser. Ce soir, les invités dansent pour célébrer le 300ème anniversaire du règne de ma famille. Grand-maman arrive, je cours la rejoindre. J'ai toujours été proche d'elle. Je passe plus de temps avec elle qu'avec mes sœurs ou ma mère. C'est pour ça que je redoutais de la voir partir pour Paris. La France... ça me semble si loin d'ici ! « Ensemble..à Paris ?! » Je n'en crois pas mes yeux. J'ai bien lu les mots sur le médaillon que vient de m'offrir grand-maman. Je vais pouvoir voyager ! Le rêve ! Bien sur, j'aime Saint-Petersbourg plus que tout. Mais c'est tout ce que je connais. Or, je veux connaitre plus ! Et puis, si je suis avec grand-maman, ça ne peut qu'être bien, j'en suis certaine. ..Pourquoi la musique s'arrête t-elle ? Je me retourne, sortie de ma rêverie par l'air glaciale qui vient soudainement d'envahir la salle de bal. La peur monte en moi avant même que je comprenne ce qu'il se passe. Mon père, le tsar de la Russie impériale Nicolaï Romanov, s'avance vers un homme entièrement vêtu de noir. Tête baissée, couverte par une capuche. Mais personne n'a besoin de voir son visage pour savoir de qui il s'agit : Raspoutine. Il avait trahi ma famille. Aujourd'hui, tout le monde le craint. Lorsqu'il hurle que notre famille est maudite, qu'il ne sera satisfait que lorsque le cœur de chaque Romanov aura cessé de battre; un frisson me parcourt l'échine. Il s'en va, laissant tous les esprits apeurés. De toute manière, la fête est désormais gâchée. Quelques jours passent, Saint-Petersbourg ne parle plus que des mots de Raspoutine. Une rumeur à vous glacer le sang prétend que Raspoutine userait de la magie noire et qu'il aurait vendu son âme au diable. Du haut de mes dix ans, j'ai peur. La nuit, je n'ose plus dormir par peur de revivre la scène, encore et encore. Puis le cauchemar devient réalité. En effet, un soir du même mois de décembre, Raspoutine met sa malédiction à l’œuvre et renverse notre palais. Dans les couloirs, il n'y a que cris et foule. Tout le monde s'empresse de fuir, s'accrochant à la vie. Grand-maman est là. C'est triste, je vois la peur dans son regard aussi. Sans doute pour la première fois. Je cours avec elle sans réaliser mais, soudainement, je pense à ma boite à musique. Il me la faut ! Je ne peux partir sans ! Je pars en sens inverse le plus vite possible afin de ne pas perdre trop de temps. Ça y est ! J'ai ma précieuse boite. Oh, grand-maman m'a suivi. C'est bon, nous pouvons repartir avec les autres. Un coup de feu retentit. Un petit garçon sort de nulle part mais je n'ai pas le temps de me poser des questions. Sous ma stupéfaction, je le vois ouvrir un mur et nous entrainer dans cette salle inconnue. Je pars, je fuis, je cours. Grand-maman m'entraine mais la fatigue et la morsure du froid me retardent. Pourtant, je continue. Mon cœur bat à tout rompre, je n'arrive plus à m'imaginer une suite. L'eau est devenue glace et une main m'agrippe la cheville. Non ! Je tombe. La main doit me lâcher, il le faut ! Je vous en supplie, faites que cette main me lâche ! Grand-maman tire pour me relever mais Raspoutine me tient toujours. Un craquement se fait entendre puis la glace s'ouvre, Raspoutine disparait dans l'eau gelée. Une nouvelle fois, nous courons. Je n'en peux plus, mes forces s'amenuisent. Je dois me reposer, respirer... La gare. Nous y sommes. Le train vers Paris est là, prêt à partir. Il démarre mais nous pouvons y arriver ! Grand-maman monte, l'adrénaline me pousse à continuer de courir, tendant ma main pour saisir celle de ma grand-mère. Je la tiens ! Plus qu'un infime effort et tout est fini. Quoi ?! Pourquoi le train accélère subitement ? Non, non ! Arrêtez ! Nos mains se séparent, ma respiration semble coupée, je tombe une dernière fois. Ça y est, c'est fini. Le calme reprend son trône.
« Anya, tu m'écoutes ?! Pour qui te prends-tu... la princesse de Russie ? Ici, tu n'es rien d'autre qu'une orpheline, comme les autres. »
Ça y est, j'ai 18 ans, je quitte enfin l'orphelinat. A moi la vie et la liberté ! Je n'en pouvais plus de tous ces ordres. Anya par-ci, Anya par-là... Laissez-moi vivre ! Enfin, je respire. C'est bon de se sentir libre, vous ne trouvez pas ? Et je sais ce que je dois faire : me rendre à Paris. Pourquoi ? Bonne question ! Il le faut, c'est tout. Je sais que je trouverai des réponses si je m'y rends. Si "ensemble à Paris" est inscrit sur mon médaillon -seule trace de mon passé- c'est qu'il y a une raison. Des gens devaient m'aimer. Peut être que moi aussi j'ai une famille. Je pars vers la gare de Saint-Petersbourg. Qu'il est bon de partir ! J'ai toujours rêvé de voyager. Tous ces autres lieux ont l'air si... fascinants ! Pourtant, on se contentait de me dire que je rêvais trop. Mais je me fis à mon instinct, j'espère juste ne pas faire d'erreur. Et bien, le voyage commence mal : il me faut un passeport pour partir. Quelle drôle d'idée ! Tant pis, j'aurais juste un peu de retard sur ce que j'avais prévu puisque, fort heureusement, la chance semble me sourire de nouveau sous la forme d'une vieille femme. Celle-ci m'indique que je dois me rendre au Palais Royal pour y trouver un certain Dimitri. Wouah, comme c'est étrange. Ce palais me paraît familier. Oui, c'est ça : familier ! Étrange puisque je n'y ai jamais mis les pieds. L'orphelinat ne nous laissait pas sortir facilement. Mais cette immense salle, ce vase, ce tableau... J'ai l'impression de les connaitre. Vous savez ? Cette impression de déjà-vue quand vous arrivez dans un endroit que vous pensiez inconnu. Dimitri est là. Un gros homme au visage inspirant confiance se trouve avec lui; Vladimir. Ils sont tombés sur la tête ! Ces deux-là me trouvent une ressemblance avec Anastasia, la fille du défunt tsar de Russie. N'importe quoi ! Je sais que je ne suis pas une princesse. Et quoi, encore ! Mais si y croire me permet d'aller à Paris, je veux bien me prêter au jeu. Après tout, tout ceci pourrait être amusant.
« Vois-tu, mon cher, les hommes sont tous des bébés ! »
Pour un premier voyage en train, je suis servie en émotion. En une journée, j'avais quitté l'orphelinat, rencontré : un adorable petit chien que j'ai par la suite appelé Pouka, un idiot de première sous le nom de Dimitri et son ami Vladimir. Et maintenant, je venais de sauter d'un train en marche et, de la sorte, j'avais survécu à une mort effroyable ! Le voyage est maintenant plus calme, mais néanmoins fatiguant. De train en bus, puis de bus en bateau... Jamais nous ne nous arrêtons longtemps. En Pologne, mes "leçons" pour tout savoir de mon rôle commencent. J'écoute et retiens tout de l'histoire, la famille et les manies de la Grande Duchesse Anastasia. Mais tout de même, cet imbécile de Dimitri aurait pu me prévenir que j'aurais dû voir la première cousine de l'Impératrice avant l'Impératrice elle-même. Trop tard pour faire demi-tour, je suis déjà lancée. Mais quand je réfléchis trop, la peur m'envahit. Et bien, oui ! Regardez-moi un peu ! Trouvez-vous que je ressemble à une duchesse ? Pas le moins du monde ! Non, je ne suis qu'une fille sans passé et... sans avenir. Heureusement, la détermination de Vlad -et peut être aussi celle de Dimitri- m'aide à continuer. "Je suis une princesse", il suffit que j'y crois suffisamment fort et le tour est joué ! Chaque jour, tandis que nous avançons, mes compagnons encrent dans ma mémoire des souvenirs, m'inventent un passé. Celui d'Anastasia. C'est étrange mais tout me semble évident, facile à retenir. J'ai même l'impression que ces souvenirs étaient déjà en moi, attendant simplement le moment où ils seraient réanimés.
Tandis que le bateau tangue doucement sur la mer, je danse au même rythme, suivant la mélodie des vagues. Dimitri me sert de cavalier et je dois bien avouer qu'il n'est, finalement, peut être pas si stupide que ça. Certes, il est et restera toujours maladroit avec les mots mais son compliment -enfin ce qui ressemble à un compliment- m'a touché. Il remonte dans mon estime à mesure que les jours passent. Notre valse est ensorcelante, l'euphorie qu'elle provoque est pareille à celle que l'on ressent avec de l'alcool. Tellement euphorique que Dimitri et moi sommes à deux doigts de nous embrasser. Mais la raison surpasse le reste et il part sans rien dire, me laissant seule, complètement troublée. Vous imaginez ? Je me suis "saoulée" avec une valse. Assez original comme alcool, n'est-ce pas ? L'euphorie passée, le sommeil me submerge, accompagné d'un doux songe. C'est beau, c'est délicat, c'est lumineux et coloré. Je suis mon petit frère et retrouve mes sœurs et mon père. Tout parrait réel, nous nageons dans une béatitude divine. Je les aime. Ils me demandent de les rejoindre dans l'eau. Évidemment que je veux les rejoindre ! Être avec ma famille... Que demander de plus ? Mais tout devient sombre, je m'accroche au rêve mais il disparait complètement. Non ! Non, laissez-moi ! Je ne sauterai pas ! L'eau est effrayante, noire puis enflammée. Comment une mer peut-elle prendre feu ? Je veux que tout cesse, je ne me sens pas bien, j'étouffe, je me consume, je... Dimitri. Je ne suis que sur le bateau, à l'abri dans les bras de Dimitri. Juste Dimitri. Ça y est, tout va mieux, je suis en sécurité temps qu'il est avec moi.
Paris, enfin ! Nous y sommes et c'est merveilleux. Mieux qu'un rêve, mieux que tout. Ça brille de toute part, je retrouve les couleurs chaudes qui m'enchantent tant. Mais c'est anxieuse que je me rends chez Sophie, la cousine de celle que j'espère de tout cœur être ma grand-mère. Je réussis l'interrogatoire sur Anastasia avec brio. Plus qu'une étape : l'impératrice. Au ballet, je la vois, elle est là, si proche et pourtant si loin. Elle est belle, majestueuse, et magnifiquement effrayante. Mon anxiété revient deux fois plus forte, paralysant mes membres. Mes jambes me portent à peine alors que je suis Dimitri vers l'impératrice. Le moment crucial est arrivé. Mais j'ai mal... Dimitri, un escroc, un menteur. Ces mots tournent douloureusement dans ma tête. Je ne suis que sa marionnette dans ce tissus de mensonge. Évidemment, il a fallu que je tombe amoureuse de lui ! L'amour est ce qu'il y a de plus douloureux. Je déteste ça. Au final, Dimitri n'est pas stupide; c'est moi qui l'est. Il faut que je parte, je ne me sens pas bien ici. Comment a-t-il pu jouer avec mes sentiments et me mentir depuis notre rencontre ! Je me déteste, je me hais de l'aimer à ce point. Mais l'impératrice fait son entrée dans ma suite sans me prévenir. Je suis confuse... Tellement pathétique ! Un flot de souvenirs survient dans ma tête. Tout est là, rien n'est jamais parti. Je suis Anastasia. Grand-maman sent toujours la menthe poivrée... Nous nous sommes retrouvées. J'avais raison, j'ai une famille ! Tout ce que je cherchais est arrivé. Alors pourquoi ce vide reste toujours en moi ? Tout le monde me traite comme une princesse. Comme la princesse que je suis... Les bals de mon enfance se reproduisent aujourd'hui, accompagnés de grand-maman. Elle aussi sait. Elle voit qu'il me manque quelque chose. « Ma chérie, je t'aime plus que tout mais va. Va le retrouver et sois heureuse ! Te savoir heureuse m'importe plus que de te voir triste auprès de moi. Si ton bonheur n'est pas ici, cours le chercher ailleurs avant qu'il ne s'échappe. » Ses paroles résonnent en moi. Dimitri. Évidemment ! Je l'aime toujours, même si j'essaye de refouler tout ce que je ressens, au plus profond de mon être. Rien à faire, mon amour se voit à trois kilomètres ! Comme si mon temps pour retrouver Dimitri n'était pas déjà suffisamment compté, il faut que Raspoutine intervienne. Cet.."homme", ou plutôt ce ramassis de pourriture défraichie n'a toujours pas fini avec sa lubie de tuer tous les Romanov. Mourir ce soir ne rentre pas dans mon emploi du temps, je dois déjà retrouver Dimitri avant qu'il ne reparte pour Saint-Petersbourg, je n'ai pas le temps de me faire tuer ! Que croit-il ? Et comme à chaque fois avec Raspoutine, tout devient pareil à un cauchemar. Le genre de cauchemar qui reste gravé en vous à jamais, qui vous fait tressaillir de peur dès que la nuit se couche. Raspoutine fait peur à voir. Ses yeux globuleux et son teint vert vomi, nauséabonde; dégouterait quiconque le regarderait. Il s'acharne et je suis faible. Effectivement, il use d'une magie sombre, invoquant des esprits maléfiques. Je suis déjà vaincue face à ça. Je tombe inéluctablement. Mais mon preux chevalier arrive in extrémis, me sauvant avant que je ne le sauve. D'un coup de talon efficace, j'écrase sans retenue le flacon de magie de Raspoutine. Le voir décrépir et disparaitre à tout jamais est d'une jouissance diabolique. Dimitri se réveille. « _ Tu l'as tué ? _ Non. Il était déjà mort depuis longtemps. » Nous nous embrassons. Ce moment est magique. Tous mes sens sont en éveil, je ressens tout à la fois et j'adore cette sensation. C'est tout simplement merveilleux. C'est dans un baiser que réside la vraie magie, pas dans un flacon de verre. Les meilleures choses ne sont jamais matérielles. Tout comme l'amour qui explose entre Dimitri et moi. Nous repartons pour Saint-Petersbourg sereinement, je sais que je retournerai à Paris pour y retrouver grand-maman. Toute la Russie sait que je suis Anastasia. Aucun tabou, pas de secret. Un soir de décembre -tous les événements sont toujours en décembre-, je vois Dimitri poser un genou à terre, juste devant moi. Au début, je ne comprends pas ce qu'il fait par terre. Je veux me baisser pour lui demander ce qu'il lui arrive, peut être ne se sent-il pas bien. Mais alors, il sort devant mes yeux un écrin ouvert sur la plus magnifique des bagues. Simple, or blanc et diamants, discrète et voyante à la fois. Il passe la bague à mon annulaire gauche. Je le sais, je l'aime.
« Pour tomber dans ses yeux. Tomber, m'abandonner au désir qui s'embrase. Danser, dans ses yeux, danser. Je veux tanguer aux accents de l'extase ».
And
Storybrooke:
« Anya ? Je m'appelle Leevy, idiot ! Ne me confonds plus avec tes dernières conquêtes ou je te jure que ça va mal aller ! Sache que tu ne me mettras jamais dans ton l.. » Je lève les yeux au ciel et l'assène d'une légère tape derrière la tête. En me retournant, j'ai clairement vu que son regard était bien trop bas pour être plongé dans mes yeux. Non, il se dirigeait plutôt vers ma chute de rein et ce qui en suit. Je rêve ! Alors que j'essaye de lui faire la morale, monsieur s'applique à me déshabiller des yeux ! « Luckaël, remonte immédiatement tes yeux ou tu ne verras bientôt plus rien du tout. » Je prononce ma phrase assez sèchement dans l'espoir de paraitre autoritaire. Mais ça ne prend pas avec Luckaël qui s'empresse de me faire son sublime sourire en coin et de passer sa main autour de ma taille, avant de la descendre un peu plus bas. Je soupire et m'écarte de lui pour revenir vers l'autre partie du bar. Je capitule : avec lui, c'est peine perdue. D'ailleurs, je ne comprends pas comment il peut encore s'accrocher alors que ça fait un an que je l'envoie balader chaque jour. C'est simple : au lieu de bosser et servir les clients, il passe le plus clair de son temps à tenter de me draguer. Mais tout est comme un jeu, "je te suis, tu me fuis; je te fuis, tu me suis" nous décrit exactement. Évidemment qu'il me plait mais je ne l'avoue pas. Cette situation nous plait à tous les deux et attise chaque fois un peu plus le désir. Tous les clients -enfin les habitués- se doutent que Luckaël et moi coucherons ensemble un jour ou l'autre. Ce n'est qu'une question de temps. Et ce n'est pas en m'appelant "Anya", "Anastasia" ou je ne sais quel prénom de strip-teaseuse, qu'il arrivera à son compte. Leevy, c'est pourtant simple à retenir ! Lorsque mes parents m'ont adopté, ils n'ont pas réussi à se décider sur le prénom qu'ils donneraient, j'ai donc récolté d'un prénom composé, du prénom que voulait l'un et du prénom que voulait l'autre. Tout ça pour donner : Leevy-June. J'aime mes parents. Mais leur absence me pèse beaucoup trop. Je les vois un peu comme des étrangers avec qui je partagerais simplement le même nom de famille. Bien sur, on me le répète sans cesse : "ce n'est pas de leur faute", "ils t'aiment", "leur travail leur prend tout leur temps" et patati, et patata... Mais j'en ai marre de ce blabla appris par cœur ! Je veux une famille, une vraie ! Là, je me sens coincée. En plus, j'ai toujours eu l'impression que quelque chose m'empêchait de chercher ma véritable famille. La biologique, si vous voulez. Je crois avoir des origines russes mais c'est infime, comme information. Une orpheline d'origine russe, il doit y en avoir un paquet ! Alors je me résous chaque fois à la fatalité. Je suis une orpheline avec des parents adoptifs absents -pour ne pas dire inexistants- et une histoire inconnue. Je refoule ma soif de connaissance sur ce sujet et m'applique à servir les clients, un sourire angélique aux lèvres. Les cocktails, ça me connait. Sans vouloir faire preuve de prétention, la moitié des cocktails présents sur notre carte sont tout droit sortis de mon imagination combinée à mon talent. J'essaye sans cesse de nouveaux mélanges et crée des saveurs exquises, aux couleurs farfelues. Mais ne pensez pas que je le clame sur tous les toits. J'ai bien voulu donner une partie de mes œuvres au bar où je travaille mais tout le reste est pour l'idée d'ouvrir mon propre bar que je nourris secrètement depuis un petit bout de temps.
Dernière édition par Leevy-June Hemingway le Mer 26 Déc - 18:27, édité 14 fois
Posy Rhodes
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Sujet: Re: Leevy • Je t'aimerai toute ma vie, loin du froid de décembre... Ven 21 Déc - 23:03
Bon ben, je te répète pas tout ce que j'ai dis sur la bobox (il est tard), mais n'oublie pas que si tu as besoin, ma boîte mp t'es grande ouverte
Juliet Cartwright
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Sujet: Re: Leevy • Je t'aimerai toute ma vie, loin du froid de décembre... Ven 21 Déc - 23:04
Sujet: Re: Leevy • Je t'aimerai toute ma vie, loin du froid de décembre... Ven 21 Déc - 23:11
Merciii Ahah, t'as kiffé ce smiley Op op op op !
Dernière édition par Leevy-June Hemingway le Sam 22 Déc - 13:17, édité 1 fois
Juliet Cartwright
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Sujet: Re: Leevy • Je t'aimerai toute ma vie, loin du froid de décembre... Ven 21 Déc - 23:26
J'aurais dû l'appeler Leevy d'ailleurs. :gangnam:
Leevy-June Hemingway
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Sujet: Re: Leevy • Je t'aimerai toute ma vie, loin du froid de décembre... Ven 21 Déc - 23:50
Han ouaiiis
River Saltzman
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Sujet: Re: Leevy • Je t'aimerai toute ma vie, loin du froid de décembre... Sam 22 Déc - 22:55
Welcome
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Sujet: Re: Leevy • Je t'aimerai toute ma vie, loin du froid de décembre... Dim 23 Déc - 22:19
ANASTASIA. MON CONTE PRÉFÉRÉ. Bienvenue et réserve moi un lien
Leevy-June Hemingway
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Sujet: Re: Leevy • Je t'aimerai toute ma vie, loin du froid de décembre... Lun 24 Déc - 0:05
Merci Wouuuh ! Je me dépêche de faire ma fiche, alors
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Sujet: Re: Leevy • Je t'aimerai toute ma vie, loin du froid de décembre... Lun 24 Déc - 8:09
Bievenuuuuue Anya :p
Leevy-June Hemingway
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Sujet: Re: Leevy • Je t'aimerai toute ma vie, loin du froid de décembre... Mer 26 Déc - 2:37
Merci, chère Aurore.
Juliet Cartwright
BURN, BABY BURN. ✣ messages : 699
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Sujet: Re: Leevy • Je t'aimerai toute ma vie, loin du froid de décembre... Mer 26 Déc - 17:22
Bonjour mesdemoiselles ! (oui, je fais un message commun sur les fiches des deux Anastacia parce que je suis une grosse flemmarde. ) Alors déjà: bravo à toutes les deux, parce que vos fiches étaient superbes. Donc, Posy et moi en avons parlé ensemble, et c'est vrai que les deux fiches étaient géniales, mais vous ne pouvez pas avoir toutes les deux le même rôle. Donc, finalement, on a décidé de donner le personnage à Leevy, parce qu'on a toutes les deux trouvés que sa fiche était parfaite. Donc voilà.
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Sujet: Re: Leevy • Je t'aimerai toute ma vie, loin du froid de décembre...
Leevy • Je t'aimerai toute ma vie, loin du froid de décembre...
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