Tu étais au balcon de ta chambre. Le désert se profilait devant toi tel un grand océan jaune. Tu le connais depuis toujours cet océan, depuis que tu es née. Durant de très longues années, ce fut la seule chose que tu vis du monde extérieur. Ton père t'avait enfermée, il ne voulait pas que tu sortes dans ce monde hostile selon lui. Tu ne comprenais pas qu'il voulait te protéger, pour toi il t'empêchait de vivre, de vivre tes rêves. Tu devins donc de plus en plus capricieuses, comme une vraie princesse, alors que tu aurais voulu être comme tout le monde. Tu t'imaginais que la vie des autres étaient tellement plus belles, intéressantes. Ton père cédait à tous tes caprices pensant que tes idées de liberté allait partir aussi rapidement qu'ils étaient venus. A tes seize ans, ton père t'offrit un tigre. Il devint ton meilleur ami. Tu le vis grandir, grâce à lui tu devins un peu raisonnable. Justement Rajah vint te rejoindre sur le balcon. Il posa sa grosse tête sur le rebord et te regarda avec ses gros yeux. Tu lui adressas un sourire et posa ta main sur sa tête. Tu te demandas alors ce que tu ferais sans lui, ton meilleur ami, ton allié. Tu te rappelas alors comment il t'avais protégé quand Aladdin était venu te voir au château la première. Rajah n'avait pas été agréable avec lui au premier abord, mais tout ça avait bien changé. Tu jetas un regard dans la chambre où Aladdin était assis sur le lit. Tu te remémora ta rencontre avec lui : Ton père venait d'organiser un repas où des princes étaient venus spécialement pour toi. Ils avaient tous répondu présent et faisaient la cour pour ta main, la main de la fille du sultan. Ils essayent chacun leur tour d'avoir ta faveur, mais tu les trouvais faux, prétentieux. Toi, tu avais envie de quelqu'un de vrai, qui t'aimes pour autre chose que ton titre. Quelques heures plus tard, tu t’éclipsas. Malgré les yeux implorants de Rajah, tu te décidas de sortir de ces murs. Après avoir pris des habits dans la buanderie, tu sortis du palais. Durant des heures, tu as parcourus les rues de la ville. C'est alors que tu vis un jeune garçon mort de faim. Dans un acte de bonté, tu lui tendis une pomme que tu avais trouvés sur ce qui ressemblait à une table. Ce que tu ne savais pas, c'est que tu te trouvais sur un marché et que pour obtenir cette pomme, il fallait payer. On te saisit le poignée, un sabre levé prêt à trancher ta main, quand un homme vint t'arracher de leur bras. Bien sur, tu lui fus plus que reconnaissante, mais jamais tu ne l'aurais dit. Il t'emmena chez lui. Vous commenciez à parler et peu être même à tomber amoureux quand des gardes de Jafar arrivèrent. Tu leur montre alors ton identité, la princesse Jasmine, mais ça ne les arrêta pas. Ils arrêtèrent le jeune homme qui, tu le sauras un peu plus tard, s'appelait Aladdin. Les jours défilèrent encore plus long que les années passées. Tu ne pensais plus qu'a ton sauveur. Tu te demandais si il avait réussis à s'échapper et tu l'espérait. Malheureusement, tu ne pouvais plus sortir pour t'en assurer. Ton père avait prit des mesures, mettant un garde devant ta porte et tu avais toujours une escorte avec toi où que tu ailles. Puis un après-midi, un nouveau prince vint se présenter à votre plus grande surprise. Quand il s'avança vers toi, tu le reconnus. C'était bien le jeune homme de la rue dans des habits de princes. C'est alors que tu te demandas si il ne s'était pas moqué de toi et qu'il n'était pas comme tout ses autres princes prétentieux. Tu le repoussas malgré ton amour pour lui. Le soir même, alors que tu étais sur ton balcon, le jeune homme revint sur son tapis volant. Malgré ta surprise, tu avais un regard suspect, mais le jeune homme réussit à te convaincre et tu t'installas au près de lui. Il te montra le pays sous un nouveau jour, tu tombas une nouvelle fois amoureuse de lui. A la fin de cette magnifique balade, faite de magie, il t'embrassa. Bien sur votre histoire ne fut pas de tout repos. Elle fut semé d'embûche, notamment à cause de Jafar, ce sultan maléfique. Mais vous vous retrouviez toujours avec Aladdin. Ton père accepta le jeune homme comme beau-fils, malgré son rang nettement inférieur au votre. Tu étais la femme la plus heureuse du monde.